Bonjour à toutes et à tous,
Nous allons aujourd'hui démarrer notre Rubrique Politique/Actualité. Aujourd'hui, nous allons parler d'une proposition de loi déposée par La France Insoumise et qui est soutenue par beaucoup de partis politiques et politiciens progressistes. Nous allons expliquer en six points en quoi cette proposition de loi envisage en réalité de détruire la société et faire une société d'individualistes. Notre Mouvement de la Droite Conservatrice combat cette société et souhaitons le retour d'une France Catholique et Souveraine et en finir avec ce progressisme mortifère qui ne cesse d'avancer.
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Photo d'un mariage religieux |
Mariage vidé de son âme : quand la loi sacrifie l’engagement sur l'autel de l’individualisme
À force de légiférer sans boussole morale, la République sème la discorde là où l’ordre devait régner : dans le sanctuaire du mariage, socle de toute société stable et humaine.
À l’heure où le tumulte moderne semble vouloir subvertir les valeurs ancestrales, force est de constater que le mariage, autrefois sanctuaire d’union et d’engagement mutuel, se voit aujourd’hui réduit à un maigre contrat administratif. Dans une société en proie à l’individualisme exacerbé et aux dérives consuméristes, l’acte d’aimer se délite, laissant place à une course impétueuse vers la gratification immédiate. Il en va de notre stabilité collective et de la pérennité de nos traditions chrétiennes, que de rappeler que l’amour ne se partage point sans devoirs ni sacrifices.
Pour commencer, nous allons vous définir ce que les progressistes ne vous disent pas :
- Le devoir conjugal n'est pas une obligation légale d'avoir des relations sexuelles.
- Le consentement est indispensable pour toute relation sexuelle, y compris entre époux.
- Imposer un acte sexuel sans consentement est une infraction pénale.
- Les obligations matrimoniales se fondent sur le respect, la fidélité, le secours, l'assistance et la communauté de vie, mais n'incluent pas une obligation sexuelle explicite.
I. Le mariage, plus qu’un contrat administratif
Le mariage, ce n’est pas juste remplir des formulaires ou signer un document pour bénéficier de certains avantages. C’est avant tout une aventure humaine, pleine de hauts et de bas, qui se construit au quotidien. Quand deux personnes décident de s’unir, elles se donnent l’espoir de partager la vie, ses joies, ses peines, ses réussites, et même ses petits ratés. On se promet de se soutenir mutuellement, de se tenir la main même quand la route devient difficile. Pour moi, le mariage devrait toujours être synonyme de complicité et de partage, pas d’un accord froid et administratif. Il s’agit de se regarder dans les yeux et de se dire « On est là, ensemble, pour avancer quoi qu’il arrive. » Quand l’un des deux cesse de vouloir entretenir cette intimité, ce lien précieux s’effrite peu à peu, comme une maison qui n’est plus entretenue. Ce n’est pas une question de vouloir imposer quoi que ce soit à l’autre, mais de se rappeler que le mariage repose sur des efforts mutuels, sur la volonté de grandir ensemble. La beauté de cette union réside dans la capacité à se donner sans compter, à partager aussi bien les moments de bonheur que les moments de doute. Et, à mon sens, renoncer à cette participation active, c’est renoncer à la véritable essence d’un engagement sincère.
II. La banalisation de la sexualité et la perte des devoirs conjugaux
Avant, la sexualité dans le couple avait un sens presque sacré, un moment d’intimité partagé qui renforçait l’amour et la complicité. Aujourd’hui, c’est souvent juste un acte de passage, un moyen de satisfaire un besoin sans vraiment y mettre du sien. On a le sentiment que ça ne compte plus vraiment, qu’on peut y aller sans réfléchir aux conséquences sur le lien qui unit deux personnes. Ce qui est dommage, c’est que dans notre société d’aujourd’hui, on semble privilégier le plaisir immédiat sans penser à construire une intimité plus profonde et durable.
La façon dont on parle de sexualité dans les médias et sur les réseaux donne l’impression que c’est juste un divertissement, sans engagement réel. On le voit bien avec la jeunesse aujourd'hui, on voit des publicités où des associations parlent de sexualité (c'est financé par nos impôts) comme quelque chose de "cool", pour servir un bien personnel. On oublie vite que ce moment est censé être l’expression d’un amour partagé, une façon de se dire « Je te choisis, je te veux ». Quand le plaisir devient uniquement un passage sans lendemain, c’est toute la dimension du devoir dans le couple qui disparaît. Un couple et la sexualité c'est aussi construire une famille, pas quelque chose d'égoïste. Les progressistes veulent détruire cette image au profit d'une sexualité débridée, pour détruire les traditions. Cela rend le couple moins solide, car il manque ce lien fort qui se crée à travers le partage et l’attention.
Se priver d’un engagement profond, c’est renoncer à ce qui pouvait rendre l’amour vraiment authentique. Pour moi, retrouver une certaine magie dans cette intimité, c’est redonner au mariage sa vraie valeur, loin des simples sensations du moment.
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Affiche du ministère de l'éducation nationale sur la sexualité dans les collèges et lycées. |
III. La désacralisation du mariage et l’érosion des valeurs chrétiennes
À l'époque, le mariage était vu comme quelque chose de sacré, comme une communion aux yeux de Dieu et de la communauté. Ces valeurs chrétiennes qui sont basées sur la fidélité, le respect et le partage, offraient un cadre solide pour construire une vie ensemble, construire une famille. Les divorces étaient rares à l'époque. On nous vend aussi que le taux de divorce est faible (environ 5% par ans depuis l'an 2000) et que notre vision n'est que de la désinformation mais combien de couples mariés restent ensemble jusqu'à la fin de leur vie par rapport à l'époque ? La proportion de couples restant mariés toute leur vie est passée d'environ 90 % dans les années 1950 à environ 50 % au début du XXIe siècle (et le chiffre baisse de plus en plus). Plus d'un mariage sur deux finit sur un divorce. (Source : INSEE)
Aujourd’hui, on assiste à une disparition progressive de cette dimension sacrée, remplacée par une vision très matérialiste et individuelle de la vie à deux (bientôt à trois ou plus avec nos progressistes hors sol). On semble oublier qu’un mariage, ce n’est pas juste des avantages fiscaux ou sociaux, mais un engagement profond qui se nourrit de confiance et de respect mutuel. En perdant ce sens du sacré, on se retrouve avec des couples qui se ressemblent plus à des colocataires qu’à des partenaires de vie. Le manque de repères traditionnels nous fait perdre notre ancrage, celui qui nous permettait de tenir bon quand la vie devenait compliquée. On voit de plus en plus de divorces et de séparations et nous pensons que c’est en partie parce que nous avons perdu cette idée que le mariage était un lien indéfectible, fondé sur des valeurs qui font sens. Pour nous conservateurs, il y a quelque chose de profondément triste quand on ne parle plus de mariage avec la même ferveur, le même respect et la même émotion qu’autrefois. Rappeler ces valeurs, c’est peut-être la clé pour redonner au mariage sa véritable force et ses fondements authentiques.
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Mariage à 3 femmes, bientôt prôné par nos politiciens |
IV. Lobotomisation des cerveaux et la confusion des devoirs
Dans nos écoles et à la télévision, on voit souvent une sexualité présentée comme quelque chose de tout permis, sans trop parler des responsabilités qui en découlent. Ça donne l’impression que dès le plus jeune âge, on prône une forme de liberté totale, sans expliquer que derrière chaque plaisir se cache un devoir envers soi-même et envers les autres, que la sexualité est sacré et qu'on ne doit pas faire des personnes des objets sexuels. Cette diffusion d’un message où le plaisir devient une finalité en soi finit par avoir des effets sur la perception des relations plus tard, une fois adulte. On se retrouve avec des personnes qui, sans vraiment comprendre, ne savent plus faire la part des choses entre jouir de l’instant et construire une relation durable.
Le manque d’explications sur la valeur de l’effort dans l’intimité, sur l’importance de partager des moments authentiques, crée une sorte de confusion dans l’esprit des jeunes. Paradoxalement, en les encourageant trop tôt à être libres, on les empêche d’acquérir une certaine maturité affective qui leur permettrait de saisir toute la profondeur d’un engagement à deux. Cette liberté a été d'ailleurs prônée par des pédophiles, mais nous y reviendrons dans un prochain article. Ainsi, quand ils grandissent et qu'ils se retrouvent confrontés aux défis du mariage, c’est souvent dans un état d’esprit où le devoir a du mal à entrer en scène. Ils sont conditionnés à penser que tout peut être décroché en un clin d’œil, sans véritable effort, sans fidélité véritable. Ce contraste entre la sexualité débridée enseignée à l’école et le manque de devoir dans la vie de couple crée une sorte de dissonance qui affaiblit le lien conjugal. Pour nous catholiques, il s’agit d’un enjeu majeur que l’on doit revoir si l’on veut que nos relations futures soient basées sur quelque chose de solide et non sur des impulsions éphémères.
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Propagande de Santé Publique France pour les enfants et ados. |
V. Conséquences sur la stabilité sociale et familiale
Quand on laisse les devoirs tomber dans le mariage, ça ne touche pas seulement le couple, mais toute la famille et même la société autour de nous. Les enfants, qui ont besoin de repères et d’un foyer stable pour s’épanouir, se retrouvent souvent dans des situations où les bases de leur éducation et de leur bien-être sont fragilisées. Pour résoudre ce problème, nos politiciens ont eu l'idée de mettre en place l'IVG, la pilule etc, mais nous y reviendrons également dans un autre article sur la propagande anti nataliste faite par nos gouvernements et les médias.
Nous pensons qu’un divorce ou une séparation, c’est toujours un drame qui se répercute bien au-delà des murs d’une maison. On voit des enfants perdus, qui ne trouvent plus leur place, et des parents qui se débattent pour reconstruire leur vie sans les fondations d’autrefois. Les relations familiales deviennent alors instables, et cela engendre un climat de méfiance qui finit par se propager à toute la communauté. À force de voir les liens se briser, on finit par perdre confiance en l’avenir, et par la même occasion, on perd l’espoir d’une société solidaire.
Chaque famille qui se délite, c’est une fissure de plus dans notre société, une marque indélébile d’un temps où l’engagement semble n’avoir plus de valeur. Ce sont des conséquences qui se mesurent au quotidien, dans le mal-être des jeunes, dans les difficultés des adultes à créer des liens forts et durables. Comme dit précédemment, les gens ne pensent plus qu'à leur confort personnel et à force d'oublier les devoirs au sein du mariage, la société s'effondre et la jeunesse avec. Si les gens ne veulent plus du devoir conjugal, ils n'ont qu'à ne pas se marier, on ne doit pas détruire le mariage pour quelques personnes égoïstes. Pour nous, il est essentiel de se rappeler que la famille est le socle de toute une société, et que quand ce socle s’effrite, tout l’édifice devient bancal. On doit redonner du sens à l’union, aux devoirs partagés, pour que chacun trouve dans le couple la stabilité et le soutien nécessaires à une vie harmonieuse. Supprimer le devoir conjugal n'est pas une solution, elle crée un nouveau problème.
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Déchirement au sein des familles |
VI. Revaloriser l’amour vrai et l’engagement sacré
Face à tous ces changements qui nous paraissent dévastateurs, il est urgent de revenir à une vision de l’amour qui ne soit pas seulement faite de sensations immédiates et d'individualisme, mais d’un engagement sincère et quotidien. Pour nous, membres du Mouvement de la Droite Conservatrice, il s’agit de rappeler que l’amour véritable se construit avec du temps, avec des gestes simples et beaucoup de patience, et surtout avec des devoirs. On ne peut pas espérer que le bonheur s’installe tout seul, sans que chacun ne se donne la peine de faire des efforts pour l’autre. Retrouver la valeur du mariage, c’est aussi apprendre à redonner du sens aux petites attentions, aux moments partagés autour d’un repas en famille, d’une balade main dans la main ou d’une conversation qui dure jusqu’à tard dans la nuit. Ça veut dire repenser l’union comme un projet commun, où le devoir d’aimer va avec la volonté de construire ensemble un avenir solide. Même si on vit dans un monde qui nous pousse à chercher le plaisir immédiat dans cette société de consommation prônée par les politiciens pour nous asservir, il n’en demeure pas moins que le vrai bonheur réside dans la persévérance et dans l’effort de se comprendre. Revaloriser l’amour, c’est aussi former nos enfants à la responsabilité et à la force du lien affectif, pour qu’ils puissent à leur tour construire des relations durables.
Que vont devenir les enfants de parents divorcés qui ont cherché (pour certains, nous ne généralisons évidemment pas) leurs plaisirs et confort personnels avant tout ? Il est temps de se rappeler que l’engagement ne se mesure pas en contrats ou en avantages matériels, mais dans la capacité à se donner entièrement à l’autre, en acceptant ses défauts et ses qualités. Quand on s’engage ainsi, chaque jour devient une occasion de prouver qu’on tient vraiment à l’autre. Et c’est peut-être là, au creux de ces petites actions de tous les jours, que réside la magie d’un amour partagé et la solidité d’un mariage qui traverse le temps.
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Vierge Marie tenant Jésus. Nous devons retrouver des familles chrétiennes. |
Et si on parlait des divorces "nécessaires" ? Réponse à un argument qu’on entend souvent
Beaucoup de gens nous disent : « Mais si le nombre de divorces augmente, ce n’est pas parce que les gens sont individualistes, c’est peut-être au contraire parce qu’ils osent enfin se libérer de relations toxiques. » Et il faut le dire franchement : cet argument n’est pas idiot. Il est même touchant, surtout quand il vient de gens qui ont vu de près la violence ou l’abandon au sein de leur propre famille.
Alors soyons clairs : oui, il existe des situations où divorcer est une délivrance. Une femme battue, un homme méprisé, un enfant traumatisé... ce ne sont pas des figures imaginaires. Ce sont des blessures bien réelles. Et dans ces cas-là, personne ne devrait faire semblant de croire que tout va bien, par souci de tradition ou de respect d’une institution. On ne sacrifie pas des êtres humains sur l’autel d’un idéal.
Mais ce que nous dénonçons, ce n’est pas ce genre de divorce. Ce que nous dénonçons, c’est l’esprit du divorce devenu banal, léger, presque à la mode. L’idée qu’on peut se marier "pour voir", qu’on peut rompre pour un désaccord, pour un ennui, pour une perte de passion. Ce que nous critiquons, c’est cette nouvelle mentalité où l’on ne cherche plus à réparer, mais à recommencer ailleurs, sans même essayer. C’est cet abandon progressif du devoir, du pardon, de la patience ces choses qui font la beauté de l’amour véritable.
Et c’est cela que nous appellons l'"individualisme", non pas le fait de s’éloigner d’une relation toxique, mais le fait de refuser toute contrainte, toute responsabilité durable, sous prétexte que chacun a droit à sa "liberté".
Ce que nous défendons, c’est une vision du mariage où l’amour se bâtit, pas seulement se ressent. Où on accepte de se donner dans le temps, malgré les hauts et les bas. Et c’est aussi pour ça que je crois qu’il faut une éducation au couple, à l’engagement, à la maturité affective. Pas des contes de fées, pas des contrats de circonstances, mais des fondations solides.
On peut compatir aux drames sans renoncer aux idéaux. On peut protéger sans dénaturer. Et on peut croire au mariage sans fermer les yeux sur ses dérives. Il ne s’agit pas d’imposer une norme froide, mais au contraire de redonner à l’amour sa force sacrée, celle qui fait grandir, pas juste vibrer.
En conclusion, l’instant est venu pour une réévaluation de nos engagements conjugaux et de la dimension sacrée du mariage. Le renouveau de nos valeurs, reposant sur un retour à une vision chrétienne de la famille, apparaît comme le remède à l’instabilité sociale engendrée par la banalisation des devoirs. Pour que le mariage redevienne ce lieu d’intimité et de devoir partagé, il faut affirmer haut et fort que l’amour véritable ne saurait se réduire à de simples privilèges matériels, mais qu’il exige également le sacrifice, la fidélité et l’engagement de chacun.
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