Les paysans de l’Ancien Régime : ni bêtes, ni misérables, une vérité effacée par les Lumières et la République.
"Les paysans étaient miséreux" ou "les paysans vivaient sous une extrême pauvreté" ou encore "le petit peuple souffrait le martyr". Vous avez sûrement déjà entendu ce genre de phrase ou de discours dans les médias mainstream soumis eux mêmes à la République et aux gouvernements successifs, ou dans l'école républicaine ou encore de la bouche de certains philosophes autoproclamés "éclairés". Oui, je vais vous parler du mouvement des Lumières et des mensonges déconnectés de la réalité par ces soit disant sauveurs du petit peuple affamé et qui vit dans une extrême pauvreté. Ces idées reçues des "Lumières" sont enseignées et ont toujours été promut par la République pour empêcher à tout prix un potentiel retour de la Monarchie Française.
Pour mettre fin à toutes ces idées reçues, le Mouvement de la Droite Conservatrice a pour objectif de montrer l'obscurantisme des Lumières et d'en finir avec les mensonges des prétendus "Lumières" et de l'histoire de Jules Michelet enseignée à l'école. Je vais commencer le premier article sur les mensonges historiques de notre Histoire afin d'éclairer les françaises et les français. Je vais vous proposer dans cet article intitulé "Les paysans de l’Ancien Régime : Démonter le mythe des Lumières.", je vais rédiger plusieurs parties avec leurs grands titres avec plusieurs sous-parties avec également leurs titres. Je ne pourrai pas parler de tous les sujets sur les paysans français sous l'Ancien Régime dans cet article mais parlerai dans un prochain article qui arrivera très bientôt sur la démocratie paysanne et en finir avec l'idée que les seigneurs étaient des vilains oppresseurs.
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I. La pauvreté au Moyen Âge : une proximité avec la sainteté, un changement radical au XVIe siècle
1. La pauvreté au Moyen Âge : une vertu et une proximité avec les saints
Au Moyen Âge, la pauvreté n’était pas perçue comme une malédiction ou une dégradation sociale, mais souvent comme une vertu chrétienne. La pauvreté était vue comme un moyen de se rapprocher de Dieu. Les pauvres étaient considérés comme plus proches des Saints chrétiens, car leur situation les rendait plus aptes à la souffrance et à la pénitence, qualités prisées par l’Église.
Les mendiants et les pauvres faisaient partie intégrante du paysage social et religieux médiéval. Dans certaines congrégations religieuses, la pauvreté était perçue comme un moyen d’imiter le Christ lui-même, qui avait vécu dans l’humilité. Le mouvement des frères mineurs (Franciscains), par exemple, insistait sur la pauvreté volontaire comme un idéal spirituel.
Citation :
"Les pauvres sont la chair de Jésus-Christ." - Saint François d’Assise.
Ou encore : "Les pauvres sont les élus de Dieu, proches des saints, car leur vie terrestre est semblable à celle du Christ." (Jean de Fécamp, moine bénédictin du XIe siècle).
De plus, les sociétés médiévales étaient moins stratifiées en termes de classe sociale que celles qui suivirent. La notion de charité faisait partie intégrante de la vie quotidienne, et la pauvreté n’était pas forcément stigmatisée. Les institutions religieuses jouaient un rôle primordial dans le soutien des pauvres et des malades, mais cette pauvreté restait quelque chose de noble, un moyen de se purifier spirituellement.
2. Le changement de vision au XVIe siècle :
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Au XVIe siècle, cependant, la perception de la pauvreté change radicalement. La montée des idées économiques liées au capitalisme naissant et à la réforme protestante entraîne un changement profond dans la manière de percevoir les pauvres. Les dévots laïcs et les réformateurs, souvent influencés par les nouvelles idées économiques, commencent à voir la pauvreté comme une mauvaise gestion morale plutôt que comme une vertu chrétienne. Cela se traduit par une vision plus répressive et paternaliste envers les pauvres.
L’institution des hôpitaux généraux au XVIe siècle, une réforme sociale dévot-laïque, (ces dévot-laïque ont tout fait pour empêcher l'Église Catholique de les surveiller et d'entrer une seule fois dans l'Hôpital Général) marque cette évolution. Contrairement aux moines et religieuses, qui étaient traditionnellement les premiers à aider les démunis, ce sont désormais des laïcs dévots qui administrent ces institutions. Ces hôpitaux généraux sont créés non seulement pour soigner, mais surtout pour contenir et surveiller les pauvres. L’idée est de "réformer" la pauvreté en la considérant comme un problème social et non plus comme une dimension spirituelle. Ces hôpitaux généraux ont été des lieux également où la mortalité des enfants étaient très élevés, où les grands réseaux de pédophilie sont nés (contrairement aux idées reçues comme quoi ce serait l'Église qui a commencé ces actes abominables).
Référence historique :
Hauser, Marc, dans Les pauvres au XVIe siècle, (2001), explique comment l’apparition des hôpitaux généraux marque une rupture nette avec la tradition médiévale en termes de gestion de la pauvreté. Cette institution incarne la volonté des nouveaux dévots laïcs de contenir la misère par une régulation stricte, en opposition aux approches religieuses antérieures.
Les réformes qui ont suivi la création des hôpitaux généraux ont été motivées par une volonté de réglementer et moraliser le traitement des pauvres, mais en réalité, elles ont exacerbé certaines des pires pratiques. Les hôpitaux généraux, loin d’être des lieux de rédemption, se sont transformés en symboles d’exploitation et d’inhumanité, et les critiques sociales ont commencé à se faire entendre, bien que de manière intermittente. Les réformateurs sociaux de l'époque, notamment Louis-Jean Proust. Et Pierre Bourdieu (sociologue du XXème siècle), a souligné le contraste entre l’idéal moraliste du système et les réalités brutales vécues par les populations vulnérables, idem pour Louis-Jean Proust.
Citation de Pierre Bourdieu :"Les hôpitaux généraux n'étaient pas des lieux de soin, mais des institutions où se mêlaient répression sociale et moralisme hypocrite, où la pauvreté était gérée comme un vice à éradiquer, tout en dissimulant des pratiques profondément dégradantes."Pour finir sur ce point, ce sont les jansénistes qui ont soutenu ces actes. Les jansénistes sont les grands ennemis des jésuites et l'allié des Lumières. Pour rappel, les Lumières disaient des pauvres enfants : Citation de Claude Humbert piaron de Chamousset écrite en 1756 dans la "conservation des enfants" et une destination avantageuse des enfants trouvés", que Diderot a également écrite et soutenue dans l'Encyclopédie dans l'article "Hôpital" : "S'ils n'avaient été conservé que pour périr dans nos hôpitaux, l'État les perdrait également sans en avoir retiré aucun fruit ; Sans parents (les enfants de l'hôpital général ne sont pas tous orphelins, loin de là), sans soutien que celui qu'un sage gouvernement leur procure, ils ne tiennent à rien et n'ont rien à perdre, la mort même pourrait-elle paraître redoutable à de pareils hommes que rien ne semble attacher à la vie que l'on pourrait familiariser de bonheur avec le danger si on les destinait à devenir soldat" Il signale également qu'en Bohême il existe une société connue sous le nom de "Frères Unis" qui inculquent aux enfants de voir la mort avec alégresse. Cela ressemble à ce que font les islamistes et les talibans non ?
Voltaire dira de Claude Humbert, dans la rubrique "charité" dans son dictionnaire philosophique, "qu'il est l'un des meilleurs citoyens, l'un des plus attentifs au bien public". De plus, les prétendus "Lumières" ont expliqué "Nous devons envoyer tous ces enfants (de l'hôpital général) pour remplacer les nègres en Amérique, les envoyer dans l'armée et la marine et aussi arrêter les familles aimantes afin d'éduquer les enfants pour les préparés". Voilà ce que c'est les "Lumières". Nous ferons plusieurs épisodes sur les Lumières afin de démonter chacune de leurs idées et de voir ce qu'il y avait sous l'iceberg.
On peut trouver toutes ces explications dans "La Marche Rouge" (2008) de l'historienne Marion Sigaut qui a été l'une des premières à dénoncer les actes inhumains et scandaleux de l'hôpital général et du soutien des "Lumières" à cet institut. Des critiques, telles que Michel Foucault dans Les Anormaux, soulignent que ces institutions, loin de réhabiliter les démunis, se révèlent être des lieux de confinement et de contrôle de la misère. Foucault met en lumière le paradoxe de ces établissements, qui, sous couvert de réformer les pauvres, ne font qu’organiser leur exclusion sociale. L'absence de surveillance de l'autorité royale favorise donc tous les abus.
II. Une majorité de paysans libres, enracinés et stables
1. La composition sociale des paysans sous l’Ancien Régime
La société rurale française, avant la Révolution, était majoritairement constituée de paysans, représentant environ 80 à 85 % de la population. Toutefois, cette catégorie hétérogène comprenait plusieurs strates sociales, souvent occultées par des discours sensationnalistes.
Selon l’historien Jean-Pierre Bois, dans son ouvrage La paysannerie française au XVIIIe siècle (Paris, 1986), il est estimé qu’environ 20 à 25 % des paysans vivaient dans une pauvreté extrême. Ces individus, principalement des journaliers et des manouvriers, n’avaient ni terre ni moyens de subsistance autonomes. Leur vie était marquée par une insécurité économique exacerbée par des récoltes incertaines et des impôts parfois lourds.
À l’inverse, la majorité des paysans bénéficiaient d’une certaine stabilité :
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Les laboureurs et les métayers propriétaires possédaient leur terre ou en partageaient la propriété avec d’autres membres de la famille, ce qui leur permettait d’accéder à une autonomie économique relative.
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Ces paysans, bien que soumis à des contraintes fiscales et à la rigueur de l’agriculture, formaient une sorte de classe moyenne rurale. Ils participaient activement à la vie communautaire, entretenaient des traditions bien ancrées et contribuaient de manière significative à l’économie locale.
Citation historique :
"Les paysans propriétaires et métayers étaient loin de la misère extrême, certains pouvaient même constituer un noyau de classe moyenne en milieu rural."
(Jean-Pierre Bois, La paysannerie française au XVIIIe siècle)
Ce constat remet en question l’image simpliste d’une ruralité uniquement marquée par la pauvreté. En réalité, la structure sociale de la campagne était beaucoup plus complexe et dynamique.
2. Les paysans propriétaires et leur rôle dans l’économie rurale
Les paysans propriétaires, souvent issus de l’agriculture familiale, occupaient une place centrale dans le tissu économique de l’Ancien Régime. Dans des régions fertiles comme la Beauce ou l’Anjou, une grande partie des paysans possédait leurs terres ou en détenait une part significative, assurant ainsi une gestion autonome de leur production.
Georges Lefebvre, dans son ouvrage classique La Révolution française (Paris, 1963), souligne l’importance de ces paysans propriétaires. Il montre que loin d’être des êtres passifs ou ignorants, ils étaient les véritables acteurs de l’économie agricole, capables de gérer leurs exploitations, de s’adapter aux aléas climatiques et de maintenir une cohésion sociale au sein des villages.
Citation historique :
"Les paysans propriétaires, loin d’être les misérables ignorants décrits par les élites, étaient au contraire des acteurs clés dans la gestion des terres, et à ce titre, leur situation sociale devait être considérée comme relativement stable et parfois même avantageuse."
(Georges Lefebvre, La Révolution française)
Ainsi, il apparaît clairement que la majorité des paysans ne correspondaient pas à l’image stéréotypée d’individus démunis et soumis, mais constituaient une force économique et sociale indispensable à la vie de la France rurale.
III. Une caricature orchestrée par les Lumières et les libéraux
1. Les Lumières et leur vision déformée des paysans
Les philosophes des Lumières, en particulier ceux comme Voltaire et Turgot, ont largement contribué à forger une vision négative et caricaturale de la paysannerie. Ces élites intellectuelles, souvent issues de milieux urbains, voyaient dans le monde rural un frein à la modernisation et au progrès.
Voltaire, dans ses Lettres philosophiques (1734), emploie un ton acerbe et ironique pour décrire les paysans. Il les présente comme des êtres « dénués de culture » et « soumis aux superstitions de l’Église », comparant leur condition à celle d’animaux, afin de dénoncer ce qu’il considérait comme un retard civilisationnel.
Citation historique :
"Les paysans vivent dans une ignorance criminelle, soumis aux superstitions de l’Église, leur condition est celle des animaux."
(Voltaire, Lettres philosophiques)
Turgot, lui, dans Réflexions sur la formation et la distribution des richesses, va encore plus loin en qualifiant les paysans de « pauvres misérables » et d’êtres incapables de s’administrer eux-mêmes. Ce jugement, bien que motivé par une volonté de réforme, trahit un profond mépris et une incompréhension des mécanismes sociaux propres aux communautés rurales. Quand Turgot deviendra le Contrôleur Général des Finances et Principal Ministre d'État, il mettre en place une politique libérale qui va ruiner les campagnes et donc tous les paysans et gens du petit peuple. Mais nous y reviendrons également dans un autre article en cours de rédaction sur les conséquences catastrophiques du libéralisme sous l'Ancien Régime, prôné par les fameuses "Lumières", et également de savoir comment ce mouvement, anti cléricale, a réussi à influencé Louis XV et Louis XVI.
Citation historique :
"Les paysans sont des pauvres misérables et des gens idiots et barbares incapables de s’administrer."
(Turgot, Réflexions sur la formation et la distribution des richesses)
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Anne-Robert-Jacques Baron de Turgot |
Ces représentations, bien que puissantes sur le plan rhétorique, étaient surtout destinées à justifier les réformes libérales. Elles peignaient une image de la ruralité nécessitant une « modernisation » à tout prix, ce qui permettait aux réformateurs d’imposer des mesures qui, en réalité, avaient des conséquences parfois désastreuses pour la population paysanne.
2. L’impact des réformes libérales sur la condition rurale
Les réformes économiques initiées par des figures comme Turgot et Necker visaient à libéraliser le marché, notamment par la dérégulation des prix du grain. Si ces mesures avaient pour objectif de stimuler l’économie, elles ont souvent eu pour effet de fragiliser la sécurité alimentaire des paysans.
Pascal Lefeuvre, dans Le Turgotisme et l’évolution de la pensée économique en France (Paris, 1995), montre comment la suppression des anciennes régulations a entraîné une volatilité des prix qui a exposé les paysans à des famines récurrentes. La dérégulation des prix, en éliminant les mécanismes traditionnels de soutien des marchés locaux, a permis à la spéculation de s’immiscer dans l’économie agricole, accentuant ainsi les périodes de disette.
Citation historique :
"Les réformes de Turgot ont permis l’instabilité des prix agricoles, particulièrement des céréales, ce qui a conduit à des périodes de famine et à l’appauvrissement croissant des paysans."
(Pascal Lefeuvre, Le Turgotisme et l’évolution de la pensée économique en France)
L’impact de ces réformes a été double : d’une part, elles ont servi à justifier une vision négative de la paysannerie, et d’autre part, elles ont eu pour conséquence de fragiliser la stabilité économique des zones rurales, contribuant ainsi à une détérioration progressive des conditions de vie dans les campagnes.
IV. Ce qui a vraiment plongé les campagnes dans la misère
1. Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes : un prélude à la catastrophe
Les guerres qui ont marqué la fin de l’Ancien Régime et le début de l’ère napoléonienne ont eu un impact dévastateur sur les campagnes. La conscription massive des jeunes hommes, indispensable pour alimenter les armées en campagne, a vidé de leurs ressources humaines des villages entiers. Parallèlement, les réquisitions de grain pour nourrir les troupes ont privé les paysans de leurs récoltes, aggravant ainsi les famines et la précarité.
D.M.G. Sutherland, dans The French Revolution and Counterrevolution (Oxford), détaille l’ampleur de ces réquisitions et la manière dont les guerres ont contribué à "saigner" les campagnes, en déstabilisant non seulement l’économie mais aussi le tissu social rural.
Citation historique :
"Les guerres ont saigné les campagnes, privant les paysans de leurs récoltes et de leurs hommes, tandis que les réquisitions militaires ont aggravé la crise."
(D.M.G. Sutherland, The French Revolution and the Wars of the Revolution)
L’impact de ces guerres a été d’autant plus cruel que les réformes centralisatrices qui ont suivi ont imposé un contrôle strict sur les ressources rurales, éliminant en grande partie les mécanismes de solidarité traditionnelle et laissant les paysans livrés à eux-mêmes face aux aléas économiques et militaires.
2. La centralisation jacobine et l’effacement des structures locales
Suite à la Révolution, la centralisation du pouvoir sous les Jacobins a eu pour effet de démanteler les structures traditionnelles d’autogestion des villages. Les communalités et les systèmes de régulation locale qui permettaient aux paysans de gérer collectivement leurs terres et leurs ressources ont été remplacés par des dispositifs administratifs centralisés, souvent déconnectés des réalités locales.
Albert Soboul, dans La Révolution française (1973), explique comment la centralisation jacobine a contribué à une perte d’autonomie pour les paysans, accentuant les inégalités et favorisant la concentration des richesses entre les mains d’une élite émergente. Cette déstructuration des pratiques locales a non seulement détruit des mécanismes de solidarité mais a également provoqué une instabilité économique qui a conduit à une augmentation de la pauvreté parmi les petits exploitants.
Citation historique :
"Avec la Révolution, les paysans ont perdu leurs régulations locales et leur autonomie, ce qui a déstabilisé le monde rural et conduit à une plus grande concentration des richesses."
(Albert Soboul, La Révolution française)
La combinaison de ces facteurs guerres, réquisitions, et centralisation a ainsi marqué un tournant décisif dans l’histoire rurale, transformant des sociétés historiquement équilibrées en territoires marqués par l’incertitude et l’appauvrissement.
CONCLUSION :
L’analyse historique détaillée de la paysannerie et de la pauvreté en France révèle une réalité complexe qui contredit largement les stéréotypes véhiculés par certains penseurs des Lumières et par les réformes libérales. Alors que la majorité des paysans vivaient dans une relative stabilité et jouissaient d’une certaine autonomie, la caricature d’une ruralité misérable et ignorante a servi à justifier des réformes parfois dévastatrices pour les communautés rurales. Par ailleurs, la transformation du regard sur la pauvreté, depuis sa valorisation au Moyen Âge comme voie vers la sainteté jusqu’à sa stigmatisation au XVIe siècle par l’instauration des hôpitaux généraux, témoigne d’un changement profond dans les rapports sociaux et institutionnels.
Les scandales liés aux hôpitaux généraux, avec la surmortalité infantile et les abus sexuels illustrent tristement comment la volonté de contrôler la misère peut dégénérer en exploitation et en dérives inhumaines. Ces éléments nous invitent à repenser l’héritage historique de la gestion de la pauvreté et à remettre en question les récits simplistes qui ont longtemps dominé notre perception du passé.
Je ferai d'autres épisodes des mensonges des Lumières et des effets scandaleux et catastrophiques qu'a entrainé le libéralisme des "Lumières". Nous préparons également des articles sur les idées reçues sur l'Église Catholique, le Moyen Âge et en finir avec les mythes révolutionnaires.
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Références et Sources Principales
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Jean-Pierre Bois, La paysannerie française au XVIIIe siècle, 1986.
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Georges Lefebvre, La Révolution française, 1963.
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Voltaire, Lettres philosophiques, aux alentours de 1734.
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Turgot, Réflexions sur la formation et la distribution des richesses.
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Pascal Lefeuvre, extrait universitaireLe Turgotisme et l’évolution de la pensée économique en France, 1995.
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D.M.G. Sutherland, The French Revolution and Counterrevolution, Oxford.
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Albert Soboul, La Révolution française, 1973.
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Marc Hauser, Les pauvres au XVIe siècle, 2001.
-
Michel Foucault, Les Anormaux, 1975
-
Pierre Bourdieu, travaux sur les institutions répressives et la sociologie de la domination.
Marion Sigaut, La Marche Rouge, 2008
Jean-Pierre Bois, La paysannerie française au XVIIIe siècle, 1986.
Georges Lefebvre, La Révolution française, 1963.
Voltaire, Lettres philosophiques, aux alentours de 1734.
Turgot, Réflexions sur la formation et la distribution des richesses.
Pascal Lefeuvre, extrait universitaireLe Turgotisme et l’évolution de la pensée économique en France, 1995.
D.M.G. Sutherland, The French Revolution and Counterrevolution, Oxford.
Albert Soboul, La Révolution française, 1973.
Marc Hauser, Les pauvres au XVIe siècle, 2001.
Michel Foucault, Les Anormaux, 1975
Pierre Bourdieu, travaux sur les institutions répressives et la sociologie de la domination.
Marion Sigaut, La Marche Rouge, 2008
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