Boualem Sansal : La Honte du Régime Algérien et le Silence Assourdissant de la France
Boualem Sansal, l’un des plus grands intellectuels francophones contemporains, a été condamné à cinq ans de prison par le régime algérien. Son crime ? Avoir osé penser librement, avoir dénoncé l’autoritarisme d’Alger et critiqué l’islamisme rampant qui gangrène son pays. Son œuvre, profondément lucide et courageuse, fait de lui un ennemi de l’État dans un pays où la liberté d’expression est un mirage.
Un écrivain persécuté pour avoir dit la vérité
Depuis des années, Boualem Sansal est une voix dissonante dans le paysage algérien. Depuis des années, Boualem Sansal est une voix dissonante dans le paysage algérien, un intellectuel qui refuse de plier face à la censure et à la peur. Il n’a cessé de dénoncer la corruption endémique qui gangrène le pays, l’hypocrisie d’un pouvoir qui se prétend républicain mais qui agit comme une autocratie, et le totalitarisme islamiste qui infiltre chaque strate de la société. Son œuvre littéraire, notamment "2084 : La fin du monde", est une dénonciation magistrale du danger que représente l’extrémisme religieux lorsqu’il s’empare d’un État. En imaginant un futur dystopique dominé par une théocratie implacable, Sansal a mis en lumière les dérives déjà bien réelles qui menacent l’Algérie et le monde musulman.
Mais critiquer ce système a un prix. Depuis la publication de ses premiers écrits, il a été censuré, calomnié et marginalisé. La répression n’a cessé de s’intensifier contre lui : intimidations, interdictions de publication, surveillance constante... Aujourd’hui, elle atteint son paroxysme avec une condamnation à cinq ans de prison. Ce verdict est un signal terrible : il montre que l’Algérie de 2024 n’a rien d’un État démocratique, mais qu’elle reste une dictature camouflée sous un vernis républicain. Ce régime, toujours dirigé par une caste mafieuse qui s’accroche au pouvoir en instrumentalisant la mémoire de la guerre d’indépendance, veut étouffer toute voix dissidente, toute remise en question de son autorité. Boualem Sansal, en refusant de se soumettre, est devenu l’ennemi à abattre, le symbole d’une liberté d’expression que le pouvoir veut éradiquer.
Quand la France va-t-elle réagir ?
Et que fait la France dans cette affaire ? Rien, ou si peu. Paris, toujours soumise aux pressions d’Alger, n’ose pas hausser le ton. Comme toujours, nos dirigeants préfèrent ménager leurs partenaires algériens, de peur de froisser une élite qui se nourrit du ressentiment anti-français tout en envoyant ses enfants étudier à Paris.
Boualem Sansal est un écrivain francophone, un défenseur de la liberté et un esprit libre. Son combat devrait être le nôtre. Pourtant, la diplomatie française reste d’une mollesse insupportable. Pourquoi ? Parce que notre classe politique, rongée par la repentance et les petits calculs électoraux, refuse d’affronter la réalité.
Certains politiciens au pouvoir comme notre ancien 1er ministre Gabriel Attal se disait avant-hier lors de la manifestation de soutien à Boualem Sansal je cite : Heureusement qu'on a été là pour porter le sujet, on est le seul groupe à l'avoir fait." en répondant à une question de nos confrères du média "Frontières". Oui vous l'avez bien constaté comme nous, il ne manque jamais de culot ! Ou encore certains politiciens de gauche sont venus expliquer qu'ils étaient pour la libération de l'auteur mais ne voulait pas trop en parler pour je cite "ne pas faire le jeu de l'extrême droite" comme l'a dit le cheffe du groupe parlementaire de La France Insoumise Mathilde Panot.
Pour vous dire, face aux communications téméraires de nos politiciens, il n'y a malheureusement aucune action. La France toujours couchée, l'Algérie toujours honorée ! Mais nos politiciens et notre Président de la République Française préfèrent jouer les Grands face au plus grand pays du monde et à la plus grande force nucléaire au monde qu'est la Russie.
Une affaire qui en dit long sur l’Algérie d’aujourd’hui
L’affaire Sansal n’est pas qu’un simple fait divers judiciaire, c’est un révélateur. Elle montre que l’Algérie ne veut pas évoluer vers plus de liberté. Elle rappelle que ce régime ne survit que grâce à la répression, à l’intimidation et à la manipulation de son peuple.
Boualem Sansal n’est pas un cas isolé. D’autres intellectuels, journalistes et opposants sont persécutés dans le silence. L’Algérie, loin du mythe d’un pays libre et souverain, est une prison à ciel ouvert pour ceux qui osent contester son système.
L'Algérie est de plus en plus christianophobe et persécute les chrétiens également.
Pour rappel, depuis 2017, l'Algérie a fermé 42 églises. Il ne reste plus que 4 églises aujourd'hui. L'Algérie condamne également des musulmans convertis au christianisme comme ce fut le cas pour Foudhil Bahloul en décembre 2021, condamné à 7 ans de prison pour s'être converti.
Mais l'Algérie se permet d'insulter la France et de s'insurger contre Elle car certains politiciens de "droite" français osent vouloir interdire le port du voile islamique dans le sport. Pourtant la France s'est bien soumise à cette religion qui n'est devenue aujourd'hui qu'une idéologie politique. Le ramadan à l'école pour les élèves musulmans (Rappel : les élèves chrétiens ont interdiction de faire Carême...), le port du voile islamique dans la rue, constructions massives de mosquées etc.
Notre devoir : ne pas nous taire
Nous ne pouvons pas accepter cette situation sans réagir. Défendre Boualem Sansal, c’est défendre la liberté d’expression, c’est refuser de voir la France se coucher devant un régime qui méprise nos valeurs. Il est temps de mettre fin à cette diplomatie de la soumission. Comme le disait très bien Boualem Sansal : "À cela sert de vivre si on reste les bras enchaînés ? Il faut se battre et accepter. Pour qu'on puisse mener le combat jusqu'à la liberté, il faut accepter l'idée que l'on soit tué avant. Sinon cela n'est pas la peine. Il est temps d’exiger la libération de Boualem Sansal et de dénoncer avec force la dictature algérienne !!!
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