Saint Thierry du Mont d'Hor
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Représentation de St Thierry |
⭐ 1. Naissance et vocation : un appel dans l’éclat du mariage
Le nom Thierry, qui vient du mot « Theodoric » ("theud" signifie le peuple et "ric" signifie puissance).
Issu d’un milieu peu propice à la vertu, Thierry (aussi appelé Théodoric) naquit vers la fin du Ve ou au début du VIᵉ siècle, fils de Marcard, un notable de Reims connu pour ses entreprises douteuses sur les routes, réputé pour être un bandit, bien que cette famille fut puissante à l'époque à Reims. Dès son enfance, Thierry reçut une éducation chrétienne solide, confié au saint archevêque Remi de Reims et à ses moines, qui lui inculquèrent les fondements de la foi, le goût de la prière et l’amour de l’Église.
Selon la tradition, le jour de son mariage, un événement vécu en obéissance aux volontés familiales, il ressentit, comme un éclair dans l’âme, son vœu de célibat et de vie dévouée à Dieu. Profitant de la sagesse et de l’autorité de saint Rémi, il fit annuler ces noces, au désespoir de son épouse . Ce geste courageux, non un acte de rébellion, mais un acte de fidélité à une vocation surnaturelle, le transforma en diacre, puis en ordination sacerdotale, choisissant solennellement la loi évangélique du don total, plutôt que toute alliance mondaine.
Ce tournant radical ne fut pas un refus du mariage, mais une affirmation d’un appel supérieur, bien reçu par l’Église de Reims : Thierry devint « disciple de saint Rémi », chargé de servir les fidèles par l’exemple, la charité et la prière. En cela, il incarnait l’idéal patristique du clerc "gloire du Seigneur", humble et disponible.
Saint Rémi l'envoya travailler la terre (pendant 22 ans selon des sources).
Le geste de venir à l’archevêque pour défaire son mariage est riche de symboles puisqu'il témoigne d’un amour fraternel plus fort que les liens terrestres. Il rappelle aussi la sagesse et l’autorité de saint Rémi, respectées par tous et qui le guida dans sa vocation.
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Représentation de Saint Thierry |
⭐ 2. Fondation du monastère du Mont d’Hor et la conversion de son père
Une fois ordonné prêtre par saint Rémi, Thierry désira se retirer du tumulte du siècle pour vivre dans la prière et la contemplation. Selon l’hagiographe du IXᵉ siècle, et les récits compilés notamment par les Bollandistes dans leurs Acta Sanctorum, c’est le même saint Rémi qui, discernant en lui un appel particulier, lui indiqua une hauteur boisée, solitaire et silencieuse : le Mont d’Hor, non loin de Reims, dominant la vallée de la Vesle.
Ce mont, sauvage et couvert d’épaisses forêts, était alors déserté des hommes, mais non des tentations. Thierry y bâtit une humble cellule, puis une chapelle en bois, et y mena une vie rude, pleine d’ascèse, de jeûnes et de prières. Son but n'était pas la gloire, mais l’union avec le Christ dans le silence, selon la tradition bénédictine encore naissante.
C’est dans cette solitude que les premières grâces se multiplièrent. Des fidèles commencèrent à venir à lui, d’abord pour recevoir des conseils spirituels, puis pour vivre à sa suite. Ainsi naquit la communauté monastique du Mont d’Hor, qui sera régularisée peu après en abbaye bénédictine, suivant la règle de saint Benoît, dont Thierry adopta les principes avec ferveur, bien qu’il soit antérieur à l’implantation officielle de cette règle en Gaule.
L’un des épisodes les plus célèbres, rapporté par plusieurs sources (notamment la Vita sancti Theoderici), est la conversion de son propre père, Marcard, un homme dur, violent et voleur de grands chemins, « chef d’une bande de brigands », selon plusieurs traditions locales. Touché par la transformation de son fils et par la vie angélique qu’il menait, Marcard abandonna ses crimes, se convertit sincèrement, se retira au Mont d’Hor et vécut auprès de Thierry dans la pénitence et la prière jusqu’à sa mort. L’historien Hippolyte Delehaye, dans ses commentaires des Acta Sanctorum, parle de cette conversion comme d’un « signe éclatant de la puissance sanctifiante de la vie monastique ».
Les miracles attribués à Thierry se multiplièrent dès cette époque : guérisons de malades, réconciliations de familles divisées, fécondité rendue à des couples stériles, et surtout conversions d’âmes. Le peuple rémois, touché par sa sainteté, le surnomma bientôt « l’ange du Mont d’Hor », et les pèlerins commencèrent à affluer vers son ermitage devenu abbaye.
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Entrée de l'abbaye du Mont d'Hor |
♱ 3. Vie spirituelle, miracles et rayonnement du Mont d’Hor
Saint Thierry, retiré dans sa cellule du Mont d’Hor, mena une vie qu'on pourrait dire séraphique, unissant en lui la rigueur du désert et la douceur d’un cœur pastoral. Dans la solitude des bois, il ne se replia pas dans un mutisme d’orgueil, mais écouta sans cesse le Verbe qui parle dans le silence. Son âme était une veilleuse ardente dans la nuit spirituelle des Gaules encore largement païennes. Il priait longuement, jeûnait souvent, et dormait sur la terre nue. Selon les Acta Sanctorum, son unique désir était d’« être crucifié avec le Christ pour faire mourir en lui le vieil homme et revêtir le Christ nouveau, dans l’espérance de la gloire ».
À cette époque où la sainteté passait par les faits, l’Esprit de Dieu confirma le chemin de Thierry par de nombreux miracles, attestés dès sa vie par des témoins crédibles, puis consignés dans sa Vita. L’un des premiers fut celui de la source miraculeuse : alors qu’un disciple s’évanouissait de soif sur le mont aride, Thierry frappa une pierre du bout de son bâton en priant, et une source claire jaillit, coulant encore aujourd’hui dans le vallon du monastère. Les malades qui venaient boire à cette fontaine recouvraient souvent la santé.
Il est aussi rapporté qu’il guérit des possédés, fit marcher des paralytiques, et redonna la vue à des aveugles. Ces guérisons n’étaient jamais pour sa gloire : il s’écriait souvent, comme saint Pierre aux portes du Temple, « Ce n’est pas par ma vertu, mais au nom de Jésus-Christ que tu es guéri ! » (cf. Act. 3, 6). Il pratiquait aussi l’exorcisme, non dans une fureur théâtrale, mais avec une autorité paisible, en invoquant le Nom du Seigneur. Le démon, disait-il, ne craint ni les cris ni les coups, mais « le silence d’un cœur pur et l’eau bénite de la foi ».
Le monastère du Mont d’Hor, tout d’abord humble refuge d’un solitaire, devint une école de sainteté. Il attira des disciples venus de Reims, de Soissons, de Trèves. Thierry forma ces hommes à la lectio divina, au labeur des mains, au chant des psaumes, et surtout à la charité communautaire. Il leur apprit à ne jamais murmurer contre l’abbé, à ne pas parler inutilement, et à considérer les pauvres comme le Christ lui-même, car comme il est écrit dans l'Évangile de Matthieu (Chapitre 25, Verset 40, quand Jésus parle des aides aux pauvres : «Je vous le déclare, c'est la vérité : toutes les fois que vous l'avez fait (nourrir, aider les pauvres) à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ». Cette rigueur douce, ce style de vie profondément enraciné dans l’Évangile, faisait du monastère un phare dans les ténèbres barbares de l’époque mérovingienne.
Selon Jean Mabillon (qui vécut de 1632 à 1707 dans la Champagne), qui étudia en détail la tradition bénédictine primitive, saint Thierry peut être rangé parmi les pères du monachisme gallican, aux côtés de saint Martin de Tours et de saint Honorat de Lérins. Ce lien est renforcé par la proximité spirituelle que Thierry entretint avec l’œuvre réformatrice de saint Remi : tous deux travaillaient à la reconstruction d’un tissu chrétien solide, enraciné dans la prière, l’ordre moral et la charité fraternelle.
Son rayonnement était tel que les évêques et les rois venaient lui demander conseil. L’archevêque de Trèves lui aurait écrit pour lui demander d’envoyer des moines instruits. Et la tradition rapporte qu’un roi franc, un autre Thierry, en l'occurrence Thierry Ier (surnommé aussi Théodoric en germanique) fils ainé de Clovis Ier, sollicita ses prières lors d’une bataille, qu’il gagna in extremis. Thierry Ier aurait perdu la vue d'un œil, et ses médecins voulaient lui enlever, mais grâce à Saint Thierry, son œil fut guéri miraculeusement.
Mais peut-être le miracle le plus émouvant est celui qui touche aux cœurs : sa simple présence convertissait. Des païens vinrent au baptême après l’avoir vu en prière. Des brigands rendirent le butin volé et entrèrent au monastère. Une femme adultère, venue en secret se confesser, se couvrit de cendres sur sa tête, Thierry l’accueillit, l’absout avec douceur et la guida dans une vie de pénitence fidèle jusqu’à sa mort.
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Représentation de l'abbaye du Mont d'Hor à l'époque de St Thierry ! |
💖 4. L’ultime combat de l’âme : retraite, mort et postérité spirituelle de saint Thierry
Lorsque l’âme est assez mûre pour le ciel, elle ressent l’appel au désert comme un doux commandement. Ainsi en fut-il pour saint Thierry, évêque et moine, qui, vers la fin de sa vie, s’arracha au monde avec la même ferveur qu’il l’avait évangélisé. Il renonça à la dignité épiscopale, ce qui n’était pas courant, tant les charges ecclésiales étaient pesantes mais aussi honorables, pour se retirer dans une solitude qu’il avait lui-même bénie par ses prières, et qu’il choisit pour y mourir comme un simple moine. Selon la tradition hagiographique et l’abbé Louis Baunard (dans Saint Remi et ses temps, 1886), il rendit l’épiscopat à Dieu vers l’an 533 ou 534, à l’image de saint Martin qui disait : Non recuso laborem, recuso honorem : « Je ne refuse pas le labeur, mais je refuse les honneurs. »
Il se retira dans l’ermitage qu’il avait fondé quelques décennies plus tôt, sur le mont Hor, à quelques kilomètres de Reims, dans ce vallon vert que les anciens appelaient « la solitude des anges ». Ce lieu portait déjà la trace des prières, des jeûnes, des psaumes murmurés la nuit sous le vent. Là, au milieu de ses frères devenus ses fils spirituels, saint Thierry vécut ses dernières années dans la méditation de l’Écriture, la contemplation du Christ et la prière incessante. Le manuscrit 1334 de la Bibliothèque municipale de Reims, bien que postérieur, conserve la mémoire orale selon laquelle il lisait chaque jour l’Évangile de saint Jean, « pour ne pas oublier Celui qu’il avait aimé dès sa jeunesse ».
Sa mort, d’après les Actes anciens conservés dans les Vies des saints de l’ancien diocèse de Reims (publiées par dom Périnelle), fut douce, entourée de ses frères qui chantaient les psaumes. Il reçut le viatique dans un silence d’or, et avant d’expirer, il aurait murmuré : « Celui qui demeure dans la charité demeure en Dieu, et Dieu en lui » (1 Jn 4, 16). Ce fut un départ dans la paix, mais aussi dans la lumière. L’un des moines vit une clarté se poser sur son visage comme un feu de Pentecôte.
Après sa mort, sûrement le 1er juillet 533 ou 534, son corps fut enseveli dans le monastère du Mont d’Hor, et a été inhumé en présence du Roi Thierry Ier. Le monastère devint rapidement un lieu de pèlerinage. On y venait de Reims, de Soissons, de Châlons, et jusqu’aux campagnes reculées de la Champagne, pour implorer la guérison, l’aide, l’intercession de ce pasteur silencieux devenu intercesseur céleste. Des miracles furent rapportés dès les premières années : guérisons d’enfants fiévreux, protection contre les incendies et bénédictions des moissons. Ces prodiges furent consignés dans les chroniques du XIIe siècle de l’abbaye Saint-Thierry, notamment sous la plume du célèbre Guillaume de Saint-Thierry, son successeur spirituel, qui vécut six siècles après lui mais vénéra son nom comme un second Benoît.
Guillaume écrit dans son Expositio super Canticum Canticorum (vers 1135), en se référant à l’esprit du lieu : « Ce mont est un miroir de silence et de feu, où l’Esprit saint a gravé les traces de ses amis. »
L’héritage de saint Thierry, bien que peu connu hors des terres rémoises, a traversé les siècles dans les cœurs contemplatifs. L’abbaye Saint-Thierry fut un foyer de réforme monastique au Moyen Âge, accueillant même saint Bernard de Clairvaux. Le nom de Thierry fut gardé dans la liturgie locale, fêté au 1er juillet, puis au 30 juin selon les calendriers. Le diocèse de Reims, jusqu’à la Révolution, entretenait une dévotion fidèle à son patron du Mont d’Hor, dont les reliques furent préservées avec soin, mais aujourd'hui ce saint est oublié et méconnu de tous malheureusement.
De nos jours, l’église de Saint-Thierry, petit bijou roman, reste un sanctuaire discret mais encore vivant. Les quelques pierres de l’ancienne abbaye murmurent encore les psaumes de l’office. Les pèlerins les plus sensibles disent sentir « une paix que le monde ne donne pas », écho fidèle de l’âme du saint.
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Église de Saint Thierry (la commune) |
♰ 5. Héritage spirituel, rayonnement royal et translation des reliques de saint Thierry du Mont d’Hor
Il est des saints dont l’éclat, discret au regard des chroniques tonitruantes, n’en est pas moins durable. Thierry du Mont d’Hor est de ceux-là : pasteur doux et fort, moine contemplatif devenu père de peuple, figure tutélaire d’une Église enracinée dans la terre rémoise et regardée par les rois. Si sa vie fut cachée en Dieu, son héritage, lui, brilla aux yeux de l’histoire et se grava dans les pierres, les offices et les gestes des siècles chrétiens.
Son premier et plus direct héritage fut le monastère du Mont d’Hor, qu’il avait fondé et sanctifié de sa vie. Ce lieu, devenu abbaye, fut un phare spirituel dans la Champagne du haut Moyen Âge, comparable aux grands centres bénédictins de Luxeuil ou de Saint-Benoît-sur-Loire. L’abbaye continua d’attirer des hommes de Dieu, et l’on sait que Guillaume de Saint-Thierry, moine, abbé, théologien mystique et ami de saint Bernard, y trouva sa patrie spirituelle au XIIe siècle. Guillaume écrira dans une lettre : « Là, j’ai trouvé les pas d’un ancien ami de Dieu, et j’ai senti que sa prière habitait encore ces murs. »
Mais le rayonnement de saint Thierry dépassa la clôture monastique. Il fut, au fil des siècles, vénéré comme protecteur de la ville de Reims et compagnon invisible des sacres royaux. Car n’oublions pas : Reims était la cité des rois, et le Mont d’Hor, par sa proximité, devenait lui aussi un lieu où le temporel venait se pencher sur l’éternel. Le roi Lothaire, fils de Louis IV d’Outremer, assista lui-même à une translation solennelle des reliques du saint en 976, ce qui témoigne du prestige spirituel du lieu.
Les reliques, en effet, connurent un destin tout aussi sacré que mouvementé, révélant à la fois la piété des fidèles et la crainte des invasions. Après la mort du saint, son corps reposa paisiblement dans son abbaye, jusqu’à ce que les incursions normandes menacent le sanctuaire. Vers 882, l’archevêque Foulques de Reims fit transporter les reliques dans l’église Notre-Dame de Reims, au cœur même de la ville royale.
Puis, vers 920, l’archevêque Hérivée (Hetivée), ayant fait rebâtir l’église de Saint-Denis de Reims, y transféra les saintes reliques, honorant le saint d’une nouvelle demeure. Ce fut une époque de renouveau liturgique et architectural, et il est hautement symbolique que l’un des plus anciens saints locaux y reçût un nouvel écrin.
Mais c’est surtout le 15 avril 976, lors de la grande translation des reliques avec la présence du roi Lothaire, que l’on perçoit toute la dimension royale du culte de saint Thierry. Ce fut un événement liturgique et politique, comme souvent au Xe siècle, mêlant dévotion et affermissement du lien entre Église et royauté. Ce lien sacré, propre à la France chrétienne, voulait que les rois honorent les saints qui avaient sanctifié leurs provinces, et saint Thierry, par sa fondation, son ministère et sa prière, était devenu un saint-patron de la Champagne et du royaume.
Les dates du 15 avril et du 1er mai furent retenues comme fêtes liturgiques en son honneur. L’on priait saint Thierry pour la paix, pour les moissons, pour les maladies du corps et celles de l’âme. Il était un intercesseur familier, aimé des paysans comme des chanoines, honoré dans les abbayes comme dans les paroisses.
Mais les temps troublés vinrent de nouveau. Les reliques, face aux conflits religieux et aux bouleversements politiques, furent transportées en Picardie, sans doute dans une abbaye amie. Puis, en 1629, sous le règne de Louis XIII, un événement notable témoigne de la pérennité de son culte : la reine Anne d’Autriche elle-même assista à une nouvelle translation. En sa présence, les reliques furent placées dans une chasse d’argent, digne reliquaire pour un père de la foi. Ce geste, à la fois pieux et politique, révèle combien saint Thierry demeurait encore, au XVIIe siècle, un modèle de gouvernement chrétien, un moine du royaume, un père de la France.
Même si son culte se fit plus discret après la Révolution, sa mémoire subsiste dans les liturgies locales, dans l’église du village de Saint-Thierry dans la Marne, et dans les rares manuscrits qui lui sont consacrés. Les bénédictins, les cisterciens, les chanoines rémois gardèrent sa mémoire avec une fidélité discrète mais fidèle. Et ceux qui gravissent encore le Mont d’Hor disent parfois ressentir dans le vent quelque chose du silence habité de Dieu, propre à ces lieux où les saints ont prié, souffert, aimé.
Louis XIV a supprimé l'abbaye le 2 avril 1695, "pour compenser le préjudice que l'Église de Reims eut à souffrir lors de la création de l'archidiocèse de Cambrai". Mais les bénédictins ont reconstruit un monastère au même endroit en 1968.
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St Thierry du Mont d'Hor |
Prière à Saint Thierry :
Prière à saint Thierry du Mont d’Hor
Ô saint Thierry,
moine fidèle, pasteur paisible et ami des pauvres,
toi qui as quitté les honneurs du siècle pour la solitude habitée de Dieu,
intercède pour nous, pèlerins dans les combats du monde.
Toi qui as gouverné tes frères avec douceur,
et guidé les âmes avec le bâton de la charité,
obtiens-nous un cœur humble,
attentif à la voix du Christ dans le silence.
Toi qui as consolé les malades,
soulagé les misères et honoré les pauvres
comme les membres souffrants du Seigneur,
donne-nous de reconnaître en chaque visage celui du Sauveur blessé.
Toi dont les reliques furent vénérées par les rois,
et dont la sainteté brille encore sur la terre de Champagne,
veille sur notre pays,
sur son Église, sur nos familles et nos âmes.
Saint Thierry, moine du Mont d’Hor,
prie pour nous et conduis-nous vers la lumière du Royaume,
où règnent la paix, la vérité et l’amour éternel.
Amen.
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